Protéger l’environnement et faire face aux changements climatiques (+Photos)

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Malgré toutes les difficultés dues au blocus, Cuba renforce ses capacités de gestion côtière et d’adaptation aux conditions environnementales défavorables.
Il s’agit d’un projet communautaire qui bénéficie du soutien de l’Union européenne et du Programme des Nations Unies pour le développement.

Le Centre de gestion des connaissances et d’adaptation au changement climatique (CGCACC) est situé dans la communauté de Punta Alegre, au nord-ouest de Ciego de Avila. Une initiative mondiale promue par cette institution.

Tania Delgado Pestana, coordinatrices du projet international de résilience côtière dans la province de Ciego de Avila, valorise la formation de :

—  gestionnaires,
—  travailleurs des secteurs d’activités,
—  producteurs agricoles,
– dirigeants communautaires,
– représentants d’organisations politiques, sociales et de masse.

Le transfert de connaissances est essentiel pour mettre en œuvre :

– des solutions d’adaptation au changement climatique basées sur les écosystèmes et les communautés,
– préparer les populations à réduire les risques de catastrophes face à des événements hydrométéorologiques extrêmes,
– faciliter la planification du développement local.

Depuis sa création en octobre 2021 — bien qu’il ait été officiellement inauguré en février 2022 — le centre a contribué à la formation de plus de 500 personnes, dont des décideurs, des étudiants, des travailleurs, des retraités et des femmes au foyer.

Des formations ont été assurées sur la gestion des zones humides, la résilience au changement climatique, la réduction des risques de catastrophe et la conservation des écosystèmes, tout en stimulant la participation des habitants à des travaux visant à réhabiliter l’écosystème côtier.

Grâce à la reforestation des mangroves, au nettoyage des plages et à des concours artistiques, ils stimulent la vocation des élèves du primaire, du secondaire et du préuniversitaire pour la protection et la conservation de l’environnement.

Ils promeuvent également l’égalité des sexes, avec des actions qui favorisent l’autonomisation des femmes et des filles, contribuent à l’élimination des formes de violence à l’égard des femmes, mettent en valeur le travail domestique et encouragent les femmes à s’impliquer dans des activités économiques et productives.
Escobar López spécialiste du CGCACC a expliqué qu’ils travaillent avec le cercle d’intérêt Soy Resiliente (je suis résiliente), organisé à l’initiative du projet international et composé d’environ 18 pionniers de l’école secondaire de base Máximo Gómez Báez, motivés par la protection de l’environnement.

Les formations sont assurées par :
– une équipe de spécialistes du centre de recherche du site archéologique de los Buchillones,
– des établissements d’enseignement locaux,
– des membres de l’unité de gestion provinciale de la résilience côtière, qui disposent d’un équipement moderne pour le processus d’enseignement et d’apprentissage.

Dans le cadre de son intervention, Coastal Resilience a créé des institutions similaires à Punta Brava, Playa Vitoria et Santa Rita, villes situées dans les municipalités de Caibarién, Yaguajay et Nuevitas, correspondant aux provinces de Villa Clara, Sancti Spíritus et Camagüey.

Un CCCA régional a été mis en place sur le territoire de Villa Clara, ce qui constitue une force fournissant aux habitants des zones côtières les connaissances nécessaires pour faire face au changement climatique et réduire les risques de catastrophes naturelles.
Financé par l’Union européenne, à hauteur de quatre millions d’euros transférés par le biais de l’alliance mondiale contre le changement climatique. Coastal Resilience bénéficie à plus de 600 000 habitants de la région centre-nord de Cuba, touchée par l’ouragan Irma en septembre 2017.
Cette initiative mondiale est dirigée par le ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement, par l’intermédiaire de l’agence de l’environnement et de son groupe national pour l’évaluation des risques, avec le soutien du programme des Nations unies pour le développement.

Les participants : le système de protection civile, le ministère de l’Agriculture et les instituts nationaux des ressources en eau et de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.

La récupération progressive des forêts de mangrove, résultat de la plantation et de la régénération naturelle assistée de 25 hectares (ha) du littoral de Punta Alegre dans la municipalité de Chambas, a permis à cet écosystème de récupérer ses fonctions de réservoir de biodiversité et de protecteur contre les événements hydrométéorologiques.

Des actions sont mises en œuvre pour renforcer la résilience d’un village côtier du nord d’Avila qui est vulnérable au changement climatique.

Les mangroves sont d’importantes barrières naturelles qui protègent : les terres et les communautés côtières
– des tempêtes
– des tsunamis,
– de l’élévation du niveau de la mer
– de l’érosion.
Le tout en permettant la régulation de la température et en agissant comme des puits de carbone dispersés dans l’atmosphère, avec une capacité d’extraction cinq fois supérieure à celle des forêts terrestres.

Les spécialistes du Centre de recherche sur les écosystèmes côtiers confirment le rétablissement de la flore et de la faune de la zone, sur les 53 hectares qui ont bénéficié de différentes réhabilitations et de la mise en œuvre de pratiques agroécologiques.

Réalisé à partir des articles publiés sur le site ACN (Agencia Cubana de Noticias »)