Tout n’est pas rose à Cuba ?

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Bien sûr que non ! Seuls les idéalistes béats peuvent encore se permettre de le penser au nom d’un romantisme révolutionnaire. Les cubains et cubaines ne sont que des humains, après tout. Mais les graves difficultés rencontrées dans la vie quotidienne ne sont pas autant de raisons pour tricher, détourner les ressources, exploiter sans vergogne ses concitoyens.
Le gouvernement vient de déclarer une nouvelle guerre contre toutes les malversations qui, si elles satisfont leurs auteurs, n’en sont pas moins un crime commis contre la propre population de l’île à l’heure où tout y est nécessaire, sauf la délinquance !

GD

Combattre les délits, une priorité du Gouvernement de Cuba

Prensa Latina le 29 février 2024

La Havane, 29 février (Prensa Latina) La lutte contre la corruption, la criminalité, l’illégalité et l’indiscipline sociale est aujourd’hui l’un des objectifs fondamentaux des projections du gouvernement cubain pour corriger les distorsions et stimuler l’économie en 2024.

Pour atteindre cet objectif, le Premier ministre Manuel Marrero a souligné l’importance de l’unité, du travail à partir des communautés et du renforcement de l’intégrité des personnes.

Lors d’une réunion de travail dans la capitale, le Chef du Gouvernement a indiqué que "nous avons besoin d’une main plus dure, nous devons nous attaquer à la mollesse, au manque d’exigences, au manque de contrôle dans les usines, les entrepôts, là où se trouvent les ressources, et nous devons également renforcer l’encadrement".

M. Marrero a souligné que la préservation de la sécurité, de l’ordre et de la tranquillité est un objectif qui requiert la participation des citoyens et des structures gouvernementales à tous les niveaux.

Il a souligné l’importance d’agir avec fermeté dans tous les domaines de l’économie pour contenir et réduire la criminalité.

Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion, l’exigence et l’intégrité dans les actions de confrontation (face aux délits, NdT) et afin de préserver le bien-être social et de promouvoir le respect de l’État de droit.

Le Premier ministre a mis l’accent sur l’action permanente du Ministère de l’Intérieur et des organes de justice en liaison étroite avec la population.

De son côté, le vice-premier ministre Ramiro Valdés a souligné qu’il fallait s’attaquer aux causes et aux conditions de la criminalité dans les communautés, tout en mettant en garde contre le manque de cohésion dans cette lutte.

"Nous avons de l’expérience dans la lutte contre la criminalité. Nous devons prendre des mesures concrètes à la base, là où se trouvent tous les révolutionnaires", a-t-il déclaré.

jf/mks