A la fête de l’Humanité, on a signé la pétition...
Non au blocus, non à l’inscription de Cuba comme pays soutenant le terrorisme
Sur les stands de France Cuba, de Cuba Linda, sur celui de Cuba Coopération et sur de nombreux autres des centaines de signatures ont été recueillies qui viennent s’ajouter à toutes celles collectées dans le monde.
1 million d’ici la fin de l’année et d’autres actions décidées en commun.
Ne laissons mas se poursuivre cette guerre inhumaine menée contre le peuple cubain.
RG
Une pétition pour retirer Cuba de la liste du terrorisme est promue en France
Au deuxième jour du festival politico-culturel d’Île-de-France, Cuba Coopération France (CubaCoop), Cuba Linda et France Cuba ont convenu d’unir leurs forces dans le but de recueillir un million de signatures, afin de promouvoir la campagne promue précédemment par le Forum de Sao Paulo, l’Assemblée internationale des peuples et d’autres organisations.
Quelques jours avant de quitter la Maison Blanche, en janvier 2021, le président Donald Trump avait décidé de réinscrire l’île sur la liste, dans le cadre de ses 243 mesures visant à renforcer le blocus économique, commercial et financier imposé à la nation antillaise.
Les trois associations ont exposé leur position condamnant cette action lors d’un débat convoqué par Cuba Linda à l’occasion de la Fête de l’Humanité, afin d’analyser la mesure et ses conséquences sur la vie quotidienne et l’économie du pays caribéen.
Les présidents de CubaCoop, Víctor Fernández ; France Cuba, Fabrice Lecrerc, et Cuba Linda, Didier Lalande, ont également dénoncé le fait que le successeur de Trump, Joseph Biden, a maintenu la désignation de l’île dans le mécanisme unilatéral, qui n’est pas reconnu par l’ONU ou d’autres espaces multilatéraux et nationaux.
En conséquence de la décision prise il y a plus de deux ans, Cuba est confrontée à de sérieux obstacles pour accéder au système financier mondial, de nombreuses banques en Europe évitant les liens et les transactions afin de ne pas subir les sanctions de Washington contre les entités qui n’acceptent pas sa projection extraterritoriale.
Lors du débat d’aujourd’hui, les membres de la délégation cubaine au festival ont partagé leurs expériences et leurs critères sur l’impact des accusations de terrorisme.
Le premier vice-président de l’Institut national des sports, de l’éducation physique et des loisirs, Raúl Fornés, et le scientifique Rolando Pérez, conseiller du président de l’entreprise biotechnologique BioCubaFarma, ont dénoncé cette mesure comme un outil de plus pour tenter d’étouffer tout un peuple.
lam/wmr